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« On peut se demander pourquoi les bouddhistes ont des représentations du Bouddha. Sont-elles des idoles que l’on adore ? Ont-elles une espèce de pouvoir divin ? Pas du tout. C’est une image à laquelle nous pouvons réfléchir.
Quand on observe une statue du Bouddha, on constate qu’elle représente un être humain qui est à la fois posé, alerte et serein. Il est face au monde, il regarde les choses. Il est conscient du monde sans se laisser tromper ou piéger par lui. Il n’est ni extatique ni déprimé. Il représente la capacité d’un être humain à être complètement calme et à voir les choses telles qu’elles sont, et cela en fait un parfait objet d’observation pour l’esprit. Quand on regarde une statue du Bouddha, on se sent plus calme, c’est pourquoi vivre entouré de représentations du Bouddha est agréable – ce sont des objets très paisibles qu’il fait bon avoir autour de soi.
Bien entendu, quand on s’entoure de sculptures qui représentent de grandes passions comme la colère, l’extase et tout ce qui peut attirer et attiser les passions en nous, nous devenons passionnés et enflammés. Nous devenons ce que nous regardons. Ce qui nous entoure agit sur notre esprit. Donc, plus on médite, plus on choisit de s’entourer de choses qui incitent à la paix plutôt qu’à l’excitation. »
Ajahn Sumedho, L’esprit et la Voie, Sully, Vannes 2007, pp. 47-48
Le dojo sera exceptionnellement fermé les mercredis et jeudis soirs des deux prochaines semaines. Il sera ouvert comme d’habitude les mardis 11 et 18 au soir ainsi que les mercredis 12 et 19 au matin.
Le mardi 25 septembre, il n’y aura qu’une seule période d’assise (au lieu de deux habituellement), qui sera suivie d’une cérémonie.
Nous vous retrouverons aux horaires habituels dès le mercredi 26 septembre.
La prochaine retraite du week-end du Centre Shikantaza aura lieu au Monastère de l’Alliance à Rixensart du vendredi 5 octobre au soir au dimanche 7 octobre après-midi.
Vous trouverez le « programme » provisoire de cette retraite ci-dessous.
Pour tout renseignement, contactez-nous à l’adresse francoise[@]shikantaza.be.
Horaire Sesshin Rixensart
Vendredi 17h00 – 18h00 Arrivée et installation 18h10 – 18h40 Introduction à la sesshin 18h45 Dîner 20h30 – 21h00 Zazen Samedi 07h20 – 7h50 Zazen 07h55 – 8h10 Cérémonie 08h15 Déjeuner 09h15 – 09h50 Zazen 09h50 – 10h00 Kin hin 10h00 – 10h30 Zazen 10h40 Pause Café – Thé 11h15 – 11h50 Zazen 11h55 – 12h30 Teisho (enseignement) 12h45 Déjeuner 14h45 – 15h15 Zazen 15h15 – 15h25 Kin hin 15h25 – 15h55 Teisho 16h Pause Café – thé 17h10 – 17h45 zazen 17h45 – 17h55 kin hin 17h55 – 18h30 zazen 18h45 Dîner 20h30 – 21h00 zazen |
Dimanche 07h20 – 7h50 Zazen 07h55 – 8h10 Cérémonie 08h15 Déjeuner 09h15 – 09h50 Zazen 09h50 – 10h00 Kin hin 10h00 – 10h35 Zazen 10h40 Pause Café – Thé 11h15 – 11h50 Teisho (enseignement) 11h50 – 12h Kin hin 12h – 12h30 Zazen/Yoga 12h45 Déjeuner 14h30 – 15h05 Teisho 15h05 – 15h15 Kin hin 15h15 – 15h45 Zazen 16h00 Café – thé |
Le coût total du séjour est de 80 EUR, à verser sur le compte de l’ASBL Shikantaza. Notez que la location des draps de lit n’est pas comprise dans le prix de la pension (+ 8 EUR, à payer sur place le cas échéant).
Il est possible de s’inscrire jusqu’à une semaine avant la retraite, sous réserve que des chambres soient encore disponibles à ce moment.
« A partir du Ve siècle, on voit émerger peu à peu le Vajrayâna ou « Véhicule du diamant » dans les milieux mahayanistes indiens. Ce courant tantrique bouddhiste puise l’essentiel de ses doctrines dans la proclamation de la vacuité, les thèses non dualistes du Yogâcâra et la notion de tathâgatagharba. De ce point de vue, il ne diffère guère du Mahâyâna dont il est issu. Mais ce qui le distingue du Mahayana classique est l’utilisation systématique des visualisations et des mantra, ainsi que l’intégration de techniques de yoga prélevées dans le vieux fonds culturel indien. En d’autres termes, le Vajrayâna est une application pratique du Mahâyâna qui fait usage d’innombrables techniques psychocorporelles et de rituels pour faciliter et accélérer l’accès à l’Éveil insurpassable. Les méthodes employées sont appelées « moyens appropriés » ou « expédients salvifiques » (upâya). »
Philippe Cornu, La terre du Bouddha, Editions du Seuil, Paris 2004, p. 45