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« Et dieu dans tout ça ? » le magazine des philosophies et des religions
RTBF.Be – La Première
Dimanche 25 avril2010
1ère diffusion de 11h00 à midi – rediffusion de 23h15 à minuit
Cette émission sera disponible en podcast ici pendant environ un mois.
1ère partie : « Rock around the Gods » – Religion et musiques actuelles
Depuis quelques années, fleurissent un peu partout des groupes de jeunes musiciens qui veulent chanter leur foi. En milieux chrétiens, c’est plutôt le rock qui semble avoir la cote mais chez les musulmans ce sont les sonorités plus urbaines qui ont le vent en poupe. Phénomène longtemps marginal, la conversion religieuse d’artistes connaît ces derniers temps un regain d’intensité…
Par une certaine ironie de l’histoire, le rock, qui était à ses débuts une sous-culture contestataire, se retrouve aujourd’hui au premier rang des défenseurs de la religion, elle-même sans doute l’une des institutions les plus conventionnelles qui soient… Témoin de cet état de fait le gros document publié tout récemment par la conférence des évêques catholiques français sous le titre « Les Musiques actuelles chrétiennes ». Mais le paradoxe n’est peut-être qu’apparent car, au même moment, c’est à une véritable mini-vague de conversions à l’islam à laquelle on assiste actuellement du côté des expressions de la révolte urbaine que sont le rap, le slam et plus généralement toute la culture hip hop. C’est ainsi que la spectaculaire conversion de la rappeuse française Diam’s à l’automne dernier a suscité l’étonnement de beaucoup ; idem pour celle, toute récente, du rappeur et acteur belge James Deano. Plus connu et quant à lui converti au soufisme depuis déjà une dizaine d’années, le rappeur français Abd Al Malik présente sans doute un visage plus lisse et aujourd’hui presque institutionnalisé…
Intervenants : P. Olivier Frölich, vicaire général du diocèse de Tournai, responsable de la pastorale catholique de la jeunesse pour la Belgique francophone et Sylvestre Defontaine, animateur à Pure FM et licencié en anthropologie de l’ULB. Avec un reportage sonore de Nicolas Lejman.
2ème partie : Petite histoire du bouddhisme à l’usage des Occidentaux – rencontre avec Etienne Hauttekeete
Etienne Hauttekeete est sans doute l’un des meilleurs spécialistes belges du bouddhisme. Il a étudié la philologie japonaise à l’université de Leyde (Pays-Bas) et aujourd’hui, enseignant l’art et l’histoire du bouddhisme, il accompagne des groupes dans tous les pays de l’Asie bouddhiste et il collabore à des expositions d’art bouddhique et asiatique. Il vient de faire paraître un livre très instructif qui retrace l’histoire du bouddhisme et qui surtout donne au lecteur européen un aperçu simple mais bien documenté de l’évolution dans le temps et dans l’espace de ce mouvement spirituel dont personne au juste ne sait finalement s’il s’agit d’une religion ou d’une philosophie… mais qui aujourd’hui fait une percée réelle en Occident comme, jadis, il a percé en Chine et au Japon.
Etienne Hauttekeete – «Sous l’arbre de l’Eveil» aux éditions Kunchab +
Le 26 avril prochain, Michel Deprèay, Président de l’Union Bouddhique Belge et responsable du centre Shikantaza, donnera, à l’initiative de la Commission diocésaine pour le dialogue interreligieux de l’Évêché de Tournai, une conférence sur le thème «Unum est necessarium (Luc 10, 38-42) – L’indispensable unité».
«L’expérience de l’unité – unité intérieure d’une part, unité avec un « par-delà du soi » d’autre part – est une expérience accessible à l’homme indépendamment de ses convictions religieuses ou philosophiques et de sa culture.
Les pratiques qui mènent à cette expérience de l’unité existent dans toutes les grandes traditions, théistes ou non théistes. C’est sur cette base que s’est noué un dialogue extrêmement fécond entre traditions monastiques d’Orient et d’Occident.
D’où cette question:
L’expérience des moines ne pourrait-elle inspirer une nouvelle forme de dialogue entre pratiquants laïcs de convictions différentes visant à une « unité » au-delà des dogmes et des doctrines inconciliable?»
Quand ?
Le lundi 26 avril 2010 à 19h30
Où ?
Au séminaire de Tournai
Rue des Jésuites 28
7500 Tournai
PAF libre
Renseignements :
069/646 242
genevieve.frere@evechetournai.be
Diffusion le mardi 20 avril 2010 vers 22h45 sur «la deux»
Nouvelles diffusions sur « la deux » dans la boucle de nuit du jeudi 22 au vendredi 23 avril à partir de 1h10.
noms de dieux
Edmond Blattchen
reçoit
Père Pierre-François de BETHUNE
Entre Jésus et Bouddha
C’est un moine bénédictin et un acteur majeur du dialogue entre les religions que reçoit Edmond Blattchen.
Né en 1936 en Belgique, Pierre-François de BETHUNE est entré en 1955 au monastère Saint-André, d’ abord à Bruges, puis à Clerlande (Ottignies – Louvain-La-Neuve) où il a été Prieur de 1989 à 2004.
Après des études théologiques à Rome, il entreprend un travail missionnaire pendant huit ans au Congo-Kinshasa. De retour en Europe au début des années 70, il découvre le bouddhisme et il effectue plusieurs longs séjours au Japon où il est initié par d’authentiques maîtres de la tradition zen. Loin de l’éloigner de Jésus, Bouddha l’en rapproche. Le Père de BETHUNE découvre ainsi les vertus de « l’hospitalité sacrée » et du dialogue des religions.
C’est donc tout naturellement qu’il devient Secrétaire Général des commissions pour le DIM, le Dialogue Interreligieux Monastique (de 1985 à 2007), puis « Consulteur » au Conseil Pontifical pour le Dialogue Interreligieux (de 1985 à 2001).
Pierre-François de BETHUNE a publié « L’Hospitalité sacrée entre les religions » en 2007 chez Albin Michel.
Présentation-production : Edmond Blattchen
Réalisation : Jacques Dochamps
Chargée de recherches : Catherine Firket
Une production de l’Unité des Magazines Culturels de la RTBF
«Les deux films d’Arnaud Desjardins sur le Zen ont été tournés au Japon en 1971. Ils sont le fruit de l’amitié et de la collaboration entre deux hommes: un réalisateur et producteur à la Télévision française et un Maître Soto Zen, Taisen Deshimaru.
Pendant dix semaines, Arnaud, accompagné de son assistant Jacques Delrieu, et Sensei Deshimaru ont vécu dans divers monastères et dans certains milieux qui gravitaient autour de ceux-ci. La complicité entre le maître et le réalisateur a été si intime qu’on ne saurait dire aujourd’hui la part de chacun dans l’élaboration de ces films.
L’important aux yeux d’Arnaud était que les Japonais y reconnaissent leur culture. Et de même qu’Arnaud Desjardins avait tenté de se faire afghan avec les Soufis et tibétain avec les Rinpochés, il a tenté de s’effacer pour laisser s’exprimer le Zen au cœur duquel il était plongé.»
Depuis quelques mois, l’Union Bouddhique Belge possède une bibliothèque.
Pour la petite histoire, en avril 2000, le Dr. K. H. Eckert, président de la Gesellschaft für europäisch-asiatische Kulturbeziehungen de Munich, offrait sa collection d’ouvrages sur le bouddhisme à M. Nico Moonen, lui-même membre d’honneur de cette association. Celui-ci l’a à son tour transmise à l’UBB afin qu’elle soit, comme le souhaitait le Dr. Eckert, accessible à un plus large public.
Parallèlement à cela, l’Union Bouddhique Belge constitue actuellement sa propre bibliothèque.
Les membres de l’association Shikantaza peuvent, via le responsable du Centre, emprunter des ouvrages de ces deux collections, dont le catalogue se trouve ici.